
Prime Nkezumukama
Je suis passionné par la paix et le développement, j'ai été en première ligne dans la lutte pour les droits humains, en tant qu'activiste pour les droits numériques, la fiscalité, le climat et la justice de genre.
Je suis actuellement directeur exécutif de l'organisation Dukingire Isi Yacu (DIY), membre du comité de pilotage du Réseau fiscal et de gouvernance d'Afrique de l'Est (EATGN), qui fait partie du Réseau africain de justice fiscale, et membre du comité de pilotage du Réseau commercial d'Afrique de l'Est (EATN). Je suis membre de la Coalition mondiale pour la justice technologique (GCTJ) et membre de Digital Action.
J'ai dix ans d'expérience solide en travaillant avec des réseaux locaux, nationaux, régionaux et internationaux et des organisations à but non lucratif dans divers domaines, tels que les droits numériques, la consolidation de la paix, la résolution des conflits, la prévention et la gestion des catastrophes, le commerce et l'investissement, le climat et la justice en matière de genre, la gouvernance et la fiscalité, ainsi que la santé et les droits sexuels et reproductifs. J'ai participé à plusieurs formations/réunions/conférences régionales et internationales où j'ai mené des actions de plaidoyer et de lobbying de haut niveau, notamment la « 5e Conférence sur les pays les moins avancés » à Doha, les « sommets mondiaux GNDR » en Malaisie et à Nairobi, le Forum sur la liberté de l'internet (FIFAfrica22-24), » Forum sur les droits numériques et l'inclusion “ (DRIF25) organisé par Paradigm, ” Dialogues sur les zones de libre-échange continentales africaines (AfCFTA) “ organisés respectivement par SEATINI-Uganda, ENDA CACID, Trade Network-Africa, Réunions organisées par ” Initiatives de Changement International » qui se sont tenues en Inde, etc.
J'aimerais être membre du conseil d'administration de CIVICUS pour contribuer à la croissance du réseau et renforcer ses membres dans le monde entier en proposant et en mettant en œuvre des stratégies innovantes basées sur mon expérience acquise dans divers réseaux/organisations dans lesquels j'ai travaillé. Plus récemment, j'ai été membre du conseil d'administration d'un réseau mondial d'organisations de la société civile pour la prévention des catastrophes (GNDR) représentant la région de l'Afrique de l'Est de 2018 à février 2025.
Ma maîtrise de différentes langues telles que le français, l'anglais, le kiswahili et le kirundi me permettra d'interagir avec différents partenaires et membres au cours de mon mandat.
- Quelle est votre citation préférée d'une personne qui vous inspire ?
« L'arc de l'univers moral est long, mais il s'infléchit vers la justice ». - Martin Luther King Jr.
Cette citation me rappelle que si le changement systémique prend du temps, la persévérance, la solidarité et un leadership fondé sur des principes peuvent faire avancer les choses. C'est une lumière qui guide à la fois l'activisme et la gouvernance.
- Quelles sont les compétences dont vous êtes le plus fier ou celles que vous aimeriez acquérir ?
Ce dont je suis le plus fier, c'est de ma capacité à rassembler des groupes divers, à faciliter le dialogue et à dégager un consensus dans des environnements complexes et souvent polarisés. Mon objectif est d'approfondir mes capacités de prospective stratégique et de plaidoyer fondé sur des données afin de mieux soutenir les organisations de la société civile qui naviguent dans une dynamique mondiale en évolution rapide.
- Quelle est votre vision de la société civile ?
J'imagine une société civile courageuse, inclusive et résiliente, où les voix de la base façonnent les agendas mondiaux et où l'espace civique est protégé en tant que pierre angulaire de la démocratie. Elle doit être intersectionnelle, technologiquement avancée et enracinée localement tout en étant connectée mondialement. La société civile doit être un catalyseur pour l'équité, la vérité et la solidarité, en demandant des comptes au pouvoir et en permettant aux communautés de co-créer des avenirs justes.
- Quelles leçons avez-vous tirées d'un échec ?
Les échecs m'ont appris l'importance d'écouter attentivement avant d'agir. Dans le cadre d'une initiative, notre empressement à lancer le projet nous a conduits à négliger l'état de préparation de la communauté, ce qui a ralenti l'impact et entamé la confiance. J'ai appris que la co-création, l'humilité culturelle et la planification adaptative sont essentielles. L'échec n'est pas une fin en soi, mais une boussole qui, lorsqu'on y réfléchit honnêtement, affine la vision et renforce la stratégie.