
Sayed Abdullah Ahmadi
Sayed Abdullah Ahmadi est un dirigeant expérimenté de la société civile, un défenseur des droits humains et un artisan de la paix. Il a plus de 17 ans d'expérience dans la défense de la démocratie, de l'espace civique et de la justice sociale dans des contextes fragiles et touchés par des conflits. Il est actuellement directeur exécutif de l'Organisation pour la démocratie et le développement de l'Afghanistan (ADDO), une ONG nationale qui promeut les droits humains, la gouvernance inclusive et l'autonomisation de la société civile.
M. Ahmadi est titulaire d'une maîtrise en relations internationales et d'une licence en sciences politiques. Ses références académiques sont enrichies par une vaste expérience internationale en matière de leadership, de consolidation de la paix, de plaidoyer, de recherche et de gestion financière en Europe et en Asie.
En tant que dirigeant élu de la plus grande plateforme de coordination de la société civile en Afghanistan, représentant plus de 1300 organisations, il a mené des efforts pour renforcer la collaboration civique, promouvoir une participation inclusive et mener des initiatives de plaidoyer conjointes aux niveaux national et régional.
De 2018 à 2020, M. Ahmadi a siégé au Conseil supérieur des médias d'Afghanistan, où il a défendu la liberté de la presse et la transparence de la gouvernance. Ses efforts en matière de consolidation de la paix et de développement de la société civile ont été reconnus au niveau international lorsqu'il a reçu le prix international de la paix de la Corée du Sud en 2018.
Il a occupé des fonctions de direction et de conseil dans plusieurs organisations importantes, notamment en tant que trésorier et membre du comité directeur de l'ACBAR (2013-2015), et en tant que membre du réseau de la société civile et des droits humains (2015-2017) et de la commission des droits humains et des affaires des femmes du Parlement afghan.
Auteur et conférencière prolifique, M. Ahmadi a publié de nombreux articles sur des sujets tels que l'espace civique, la justice transitionnelle et la résilience démocratique dans les médias nationaux et internationaux. Il est membre fondateur de l'Institut de la société civile numérique et fait partie du comité de rédaction du magazine Sadaf, qui se concentre sur les droits et l'inclusion des femmes.
Le travail de M. Ahmadi couvre l'Amérique du Nord, l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient, où il a participé à des conférences et des plateformes mondiales sur la société civile, la paix et le développement. Son style de leadership est basé sur la collaboration, l'inclusion et un engagement profond pour l'autonomisation des communautés marginalisées.
Avec sa candidature au conseil d'administration de CIVICUS, M. Ahmadi aspire à contribuer à la création d'un mouvement de la société civile plus équitable, plus réactif et plus connecté au reste du monde. Il est convaincu que la solidarité stratégique, la diversité des dirigeants et le partage des responsabilités sont essentiels pour protéger l'espace civique et promouvoir la justice sociale dans le monde.
- Quelle est votre citation préférée d'une personne qui vous inspire ?
« Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait ». - Nelson Mandela. Cette citation résonne profondément en moi en tant que défenseur des droits humains travaillant dans des environnements difficiles. Elle me rappelle que la détermination et la persévérance sont essentielles pour parvenir à un changement durable.
- Quelles sont les compétences dont vous êtes le plus fier ou celles que vous aimeriez acquérir ?
Je suis fier de ma capacité à rassembler les gens autour d'objectifs communs. Cette capacité m'a permis de diriger de vastes coalitions en Afghanistan. Je m'engage également à approfondir mes connaissances en matière de contrôle financier, un atout essentiel pour diriger un conseil d'administration de manière responsable.
- Quelle est votre vision de la société civile ?
J'envisage une société civile dynamique, indépendante et inclusive qui donne des moyens d'action aux communautés locales, protège les libertés civiques et favorise le changement systémique. La société civile doit faire preuve d'innovation, de collaboration et de résilience pour répondre aux menaces mondiales et garantir la justice et l'équité.
- Quelles leçons avez-vous tirées d'un échec ?
L'échec m'a appris l'importance de l'écoute, de l'adaptabilité et du leadership partagé. Au début de ma carrière, j'ai sous-estimé la valeur de la planification inclusive. Cette expérience m'a rappelé que la diversité des points de vue et la prise de décision participative sont essentielles pour obtenir des résultats durables.