CIVICUS s’entretient avec deux représentants de la société civile malienne – Modibo Diakite, président de l’Association pour le développement socio-économique et technologique de la jeunesse (ADEJ-Mali), et Fakassi Fofana, coordinateur d’une organisation humanitaire partenaire – au sujet des conséquences probables d’un projet de loi visant à taxer les organisations de la société civile (OSC).
Le Conseil national de transition du Mali, une junte militaire, est au pouvoir depuis le coup d’État de 2020 et a résisté à plusieurs reprises aux pressions en faveur d’un retour à la démocratie. Il a récemment dissous tous les partis politiques et interdit les rassemblements politiques. La junte examine actuellement un projet de loi visant à imposer une taxe obligatoire de 10% sur les fonds reçus par les OSC. Ce projet de loi s’inscrit dans un contexte plus large de restrictions croissantes de l’espace civique et démocratique.