Rotimi Olawale est un expert en politiques publiques qui se concentre sur le développement de la jeunesse. Depuis plus de 20 ans, il mène des actions de plaidoyer en faveur de la jeunesse, principalement dans le domaine du développement durable en Afrique.   

 

En 2006, il a représenté le Nigeria en tant qu'ambassadeur de la jeunesse au Sommet mondial de la jeunesse des Nations unies, qui s'est tenu au siège de l'ONU à New York. En 2008, il a été désigné par le gouvernement nigérian comme l'un des 15 jeunes sur la scène mondiale. Rotimi a occupé plusieurs postes de direction au niveau mondial, notamment en tant que membre du groupe consultatif mondial des jeunes de l'UNFPA pendant deux ans et en tant que président du groupe des jeunes Africains. Il a occupé diverses fonctions, notamment en 2007 en tant que membre du groupe d'intérêt spécial pour la jeunesse sur la Vision 2020, travaillant aux côtés d'une équipe de jeunes Nigérians pour élaborer les aspirations de la jeunesse pour la vision 2020 du Nigeria. Il a été conseiller technique auprès de l'envoyé spécial de l'Union africaine pour la jeunesse, apportant son expertise en matière de politiques et de programmes pour la jeunesse au niveau continental et contribuant à mobiliser des ressources pour des initiatives et des projets menés par des jeunes. Il est actuellement membre du conseil d'administration du groupe de réflexion juridique africain sur les droits des femmes, de l'initiative OneLife pour le développement humain et de Public Art Africa, entre autres.  

 

Il participe à l'élaboration de politiques locales, nationales et mondiales en faveur de la jeunesse et de la création d'opportunités pour les jeunes. Au cours des 20 dernières années, il a galvanisé des mouvements de jeunes pour qu'ils mènent des actions au niveau de la communauté, de l'État et de la nation. Plus récemment, il a dirigé des mouvements de changement en vue de l'adoption de la loi sur les droits de l'enfant au Nigéria et a encouragé les jeunes hommes à prendre position contre les violences sexuelles et sexistes.   

 

En 2014, à la suite de l'enlèvement de 276 filles de leur dortoir à Chibok, au Nigéria, Rotimi s'est porté volontaire pour la campagne #BringBackOurGirls en tant que premier porte-parole, contribuant à susciter l'attention des médias mondiaux ainsi qu'à attirer l'attention sur le sauvetage en toute sécurité des filles enlevées.   

 

Rotimi a travaillé comme consultant pour plusieurs agences nationales et internationales, aidant à développer des projets et des initiatives pour les jeunes, à élaborer des stratégies d'engagement des jeunes, ainsi qu'à faciliter la création de mouvements, en particulier avec des groupes de jeunes. Il a été consultant pour le FNUAP, la GIZ, l'Union africaine, la Banque mondiale et le PNUD, entre autres.  

Il est le directeur exécutif de YouthHubAfrica, une plateforme continentale de défense de la jeunesse qu'il a fondée en 2011. Il tient occasionnellement un blog sur sa page Medium et s'est également exprimé dans la presse nationale et internationale, ainsi que lors de conférences nationales et internationales sur des questions relatives à l'éducation, à la gouvernance et à la jeunesse.  

 

L'aspiration de Rotimi Olawale à rejoindre le conseil d'administration de CIVICUS découle de sa profonde passion pour catalyser les changements positifs, de sa vaste expertise en matière d'autonomisation des jeunes et de plaidoyer, et de son engagement permanent à amplifier l'implication des organisations locales à but non lucratif dans l'écosystème mondial de la société civile. Sa présence au conseil d'administration renforcera la capacité de CIVICUS à susciter des changements significatifs dans la société civile et l'engagement des citoyens dans le monde entier. Elle lui offre une plateforme essentielle pour étendre son influence et façonner les agendas de la société civile mondiale. La vaste expérience de Rotimi lui permet d'apporter des informations précieuses au conseil d'administration et d'améliorer les stratégies de l'organisation. Sa présence favorisera la diversité et l'inclusion, assurant une large représentation des voix et des expériences tout en sauvegardant activement le rôle de la société civile dans les sociétés démocratiques. 

 

1. Quelle est votre citation préférée d'une personne qui vous inspire? 

 

Ne doutez jamais qu'un petit group de citoyens réfléchis et engagés puisse changer le monde; en fait, c'est la seule chose qui l'ait jamais fait. Margaret Mead. 

 

1. Quelle est la compétence dont vous êtes le plus fier ou que vous souhaitez acquérir? 

 

Je suis très fière de mes compétences en matière de plaidoyer et de collecte de fonds. Cette année, j'améliore mes compétences en matière de collecte de fonds; j'ai suivi un cours intitulé Philanthropic Leadership and Management for African Non-Profits offert par la Bloodlink Foundation (BLF) en partenariat avec United Mission for Relief and Development (UMR) et Muslim Philanthropy Initiative à la Lilly Family School of Philanthropy de l'Université de l'Indiana en juillet 2023. J'ai suivi un deuxième cours sur les principes et les techniques de collecte de fonds proposé par la Lily School of Fundraising, qui s'est tenu à Dallas, au Texas, en septembre 2023. 

 

1. Quelle est votre vision de la société civile? 

 

J'imagine une société civile forte, redevable non seulement envers ses donateurs mais aussi envers les communautés qu'elle sert et qui opère dans un environnement exempt d'oppression et de harcèlement afin qu'elle puisse demander des comptes au gouvernement ainsi que fournir des services et servir ses communautés.   

 

1. Quelle(s) leçon(s) avez-vous tirée(s) de l'échec?   

 

J'ai appris que l'échec n'est pas une destination et que, d'une manière ou d'une autre, l'échec nous oblige à explorer d'autres façons de faire les choses que nous n'aurions pas envisagées si nous n'avions pas échoué. Bien que l'échec puisse être douloureux, nous pouvons toujours nous relever, revoir les incidents qui ont conduit à l'échec, en tirer des leçons et aller de l'avant.