Sayed Abdullah Ahmadi, directeur de l’Organisation pour la démocratie et le développement en Afghanistan (Afghanistan Democracy and Development Organization, ADDO), est un fervent défenseur de la démocratie et des droits humains en Afghanistan. Président élu du Groupe de travail conjoint de la société civile (CSJWG), le plus grand réseau de la société civile afghane avec plus de 1 300 membres de la société civile, il souligne l’importance de la coopération au sein du secteur. 

En 2018, il a reçu le Prix international de la paix de Corée du Sud pour son engagement en faveur de la paix et des droits humains, qui est reconnu dans le monde entier. Il a été membre du Haut Conseil des médias d’Afghanistan et a œuvré pour la liberté et la transparence des médias. 

 

Avec une carrière de plus de dix-sept ans dans la société civile, M. Ahmadi possède une vaste expertise dans la promotion des droits humains et des valeurs démocratiques, complétée par des compétences en gestion financière. 

 

Il est titulaire d’un Master en relations internationales et d’une licence en sciences politiques. Son engagement en faveur du développement personnel se traduit par sa participation à de courtes formations sur la promotion de la paix, les droits humains, la défense des intérêts, le leadership et la gestion financière. 

 

1. Ahmadi représente activement des organisations de la société civile au sein du Partenariat pour un gouvernement ouvert (Open Government Partnership, OGP), ce qui reflète son engagement en faveur de la transparence et de la reddition de comptes. Par le passé, il a apporté son expertise à titre bénévole en occupant des fonctions aux conseils d’administration et en tant que conseiller pour diverses organisations nationales et internationales, notamment l’ONG Agency Coordinating Body for Afghan Relief and Development (ACBAR), la commission parlementaire des droits humains, de la société civile et des femmes et le réseau Civil Society and Human Rights Network (CSHRN).

 

1. Ahmadi a rédigé de nombreux articles sur les droits humains, la société civile, l’espace civique, la paix et l’engagement citoyen, qui ont été publiés dans des revues et magazines nationaux et internationaux. Il est membre du Comité de rédaction de la revue Sadaf, qui défend les droits des femmes, et a joué un rôle crucial dans la création du Digital Civil Society Institute.

 

Il possède des compétences et des connaissances utiles ainsi qu’une expérience avérée en matière de mise en œuvre d’initiatives stratégiques et de gestion financière dans la société civile. Son grand engagement dans la promotion de la société civile mondiale, en particulier dans la promotion des droits humains, de l’espace civique, de la démocratie, de la paix et du développement, témoigne de son aptitude à siéger au Conseil d’administration. 

 

Les contributions exceptionnelles de M. Ahmadi, associées à son parcous académique, renforcent sa position de candidat exceptionnel à des postes de direction et à des responsabilités importantes au sein du Conseil d’administration de CIVICUS. 

 

1. Quelle est votre citation préférée d’une personne qui vous inspire ? 

 

L’une de mes citations préférées est celle de Nelson Mandela, qui a été pour moi une source d'inspiration importante : « Cela semble toujours impossible tant que l’on n'a pas réussi ». Cette citation me parle parce qu’elle évoque l’esprit de persévérance et de détermination qui est nécessaire dans le domaine de la société civile et du travail sur les droits humains. Souvent, les défis auxquels nous sommes confrontés semblent insurmontables, mais l’Histoire a montré qu’avec un engagement inébranlable et des efforts conjoints, nous pouvons obtenir des changements remarquables et positifs. Elle me rappelle que même face à des obstacles impressionants, des progrès sont possibles si nous restons déterminés dans notre quête d’un monde plus juste et plus équilibré. 

 

1. Quelle est la compétence dont vous êtes le plus fier ou que vous aimeriez apprendre à maîtriser ? 

 

Ce dont je suis le plus fier, c’est de ma capacité à encourager la coopération et l’unité au sein de différents groupes, ce qui est, selon moi, une compétence essentielle dans le contexte de la société civile et de la direction du Conseil. Au fil des années, j’ai eu le privilège de travailler avec des parties prenantes d’horizons très divers, des militants locaux aux organisations internationales, et je suis fier de ma capacité à rassembler les gens autour d’un objectif commun. 

 

Je suis cependant résolu à continuer de m’améliorer en tant que personne et à apprendre. J’aime particulièrement peaufiner mes compétences en gestion financière, comme je l’ai prouvé lors de mon mandat de trésorier au sein du Conseil d’administration d’ACBAR. Une gestion financière efficace est essentielle à la réussite de tout conseil d’administration, car elle permet une prise de décision et une allocation des ressources prudentes. Je suis fermement convaincu qu’améliorer encore mes connaissances dans ce domaine sera très utile pour contribuer à l’orientation stratégique et à l’analyse de l’impact de l’Organisation. 

 

1. Quelle est votre vision de la société civile ? 

 

Ma vision de la société civile est celle d’une société civile mondiale robuste, résiliente et inclusive, dans laquelle des individus et des organisations de toutes les régions du monde participent activement à la promotion des droits humains, de la justice sociale et des principes démocratiques. Cette société civile devrait se caractériser par un dialogue ouvert, une coopération et une capacité d’adaptation à l’évolution des défis. Elle devrait faire entendre les voix marginalisées, demander des comptes aux gouvernants et collaborer avec les gouvernements et les institutions afin de créer un monde plus juste et plus équitable pour tous. 

 

1. Quelle(s) leçon(s) avez-vous tirée(s) de l’échec ? 

 

Tout au long de ma carrière, j’ai tiré des leçons inestimables de mes échecs. L’une des leçons les plus importantes est l’importance de la résilience et de la capacité d’adaptation. L’échec est souvent une opportunité de croissance et d’apprentissage, et il m’a appris à faire face aux défis avec une attitude positive et à chercher des solutions et des améliorations plutôt qu’à m’attarder sur les échecs. Cela a également renforcé l’importance de la collaboration et de la communication ouverte, car les échecs sont souvent le résultat d’un mauvais alignement ou d’un dialogue insuffisant. Ces leçons ont façonné mon approche du leadership et ont contribué à promouvoir des changements positifs dans les organisations et les initiatives.