Kai Klandorf est la directrice exécutive du Network of Estonian Nonprofit Organizations (NENO), une organisation qui s’engage pour un espace civique durable, le renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) et le développement de l’esprit civique. NENO est une organisation faîtière composée de nombreux membres d’horizons divers, ce qui signifie que l’équipe et sa directrice doivent être compétents dans différents domaines de travail.

Kai Klandorf est une professionnelle au service d’une mission, avec un parcours varié dans les secteurs privé et public. Auparavant, elle a travaillé comme gestionnaire de projet pour l’Institut national de développement sanitaire. Elle a travaillé sur la coopération internationale au sein de la Société estonienne de débat. Kai est une gestionnaire de projet expérimentée qui a fait ses preuves en travaillant avec différents groupes cibles et dans des domaines allant de la santé à l’éducation. Elle maîtrise bien le monde des organisations à but non lucratif, la pensée critique et l’amélioration des processus d’entreprise. Elle est formatrice certifiée, coach et experte en gestion et est titulaire d’un Master de l’Université de Tartu. Elle suit actuellement un deuxième master en sciences du comportement.

Elle participe également à diverses initiatives telles que les festivals de la démocratie, les plans d’action du Partenariat pour un gouvernement ouvert, les réunions de citoyens, les formateurs en démocratie, etc.

1. Quelle est votre citation préférée d’une personne qui vous inspire ?

"N'attendez pas que quelqu'un d'autre vienne parler à votre place. C'est vous qui pouvez changer le monde" Malala Yousafzai

2. Quelle est la compétence dont vous êtes la plus fière ou que vous aimeriez apprendre à maîtriser ?

Ce dont je suis le plus fière, c'est ma ténacité, et je suis en train d'apprendre et de vouloir approfondir les sciences du comportement. Parce qu'il ne suffit pas d'être tenace, je dois aussi être perspicace pour soutenir un véritable changement.

3. Quelle est votre vision pour la société civile?

Les hommes forts n'ont pas besoin de dévaloriser les femmes pour se considérer en position de pouvoir, et il en va de même pour les gouvernements. Je rêve de gouvernements forts qui ne ressentent pas le besoin de rabaisser leur peuple, mais qui savent comment exploiter le pouvoir et lutter contre la violence. Je rêve d'un processus de prise de décision où les gens débattent des problèmes et trouvent un terrain d'entente et des solutions qui font avancer nos sociétés. Je rêve d'une société civile unie, qui offre des moyens de participer de différentes manières et qui apporte des contributions pertinentes à ses partenaires, tant dans le secteur public que dans le secteur privé.

4. Quelle(s) leçon(s) avez-vous tirée(s) de l’échec ?

Le changement est lent, mais si vous êtes persévérant, il se produira. Il faut avancer pas à pas. Parfois, la force n'est pas la bonne solution, mais la persévérance et l'empathie peuvent permettre d'aller plus loin.